je suis la maintenant.

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je previens tout de suite, faut pas tout prendre au pied de la lettre.

vous m'emmerdez, tous a prendre au premier degré tout ce qui est ecrit ici.

j'arrete.

disons leur simplement.

entre la fievre, des "je t'aime" incomprehensibles, un aurevoir risible, une etreinte furtive, et un fantome que j'aurai préféré oublier...
i'm lost.
pour de bon. loin. trop loin.
...un fantôme...
j'aurais aimé sauter du tram pour lui sauter dans les bras. le tuer a m'en briser les poings. l'aimer a me réparer le coeur. ne plus lui envouloir. et surtout. l'oublier. F...
...une etreinte...
j'aurais aimé ne pas aimer ses caresses. fuire ses levres doucement collées a ma peau. oublier les frissons provoqués par ses mains cherchant des vallées oubliées de mon corps. j'aurais aimé ne pas l'aimer. D...
...au revoir...
j'aurais aimé qu'il ne s'en aille pas. j'aurais aimé, desfois, être un vélo. pour pouvoir rester a coté, pas trop loin et avoir une place dans sa vie. il est partit. A...
...je t'aime...
plutot quatre fois qu'une. pour une premiere fois c'est réussi. des je t'aime il en pleuvait. mais etait-ce des vrais? princesse tu recommene, si tu joue, je perd. N...
...et la fievre.

comme dans un délire, quatre histoires se melangent, c'est mon livre,  des histoires d'avant. qui envahissent mon aujourdh'ui. comment le dire simplement? quatre histoires quatre silhouettes, plus une, cinq. un puzzle au milieu. jeu de piste pour ceux qui posent des questions, si ils savent ils reconnaitront.

i'm lost. dans le feu des possibles.

collab avec fogg

mon texte sa mise en page

Comme vous le savez tous, les contrôles policiers s'intensifient très largement en France depuis quelques temps, afin de traquer sans relâche le moindre résident "sans-papier", parfois vivant et travaillant en France depuis un grand nombre d'années. (Au hasard, l'exemple d'un dénommé Joseph, jeune homme arrêté sur le chemin du garage ou il était en stage, de Souad, étudiante en master 2 de linguistique à l'université de Lyon, d'Abdelkader à la gare, en Bep plomberie. Puis expulsés vers un pays qui n'est plus le leur. Trois noms parmi quelques milliers...)

Cela s'accompagne donc forcément de contrôles au faciès. A savoir que toute personne de type "étrangère" est potentiellement suspecte, et se retrouve ainsi victime de contrôles, fouilles, arrestations, dès qu'elle sort dehors, prend le métro ou va dans un hall de gare. .
Les arrestations vont même jusqu'à se faire au sein des écoles. Ou aux Restos du coeur, le mois dernier.
Il y a quelques jours une directrice d'école a été placée en garde à vue pour s'etre opposée aux forces de l'ordre qui souhaitaient enlever, pour remplir les quotas imposés par notre bientôt plus ministre de l'intérieur et candidat à la présidence, un de ses élèves. Il s'agit ici d'une vidéo rue de Rampal à Paris.

N'hésitez pas à la faire circuler sur vos propres blogs.

Cmax

s'echapper pendant une apres-midi entiere (avec courage) de la pseudo-ambiance urbaine que nous pouvons trouver par nos montagnes a peines enneigées (d'aucuns dirons qu'il fait trop chaud pour la saison et que ça doit-etre encore a cause de nos amis d'outre-atlantique ou bien un coup des politiques, d'ailleurs avec la chaleur qui fait mon verre est deja vide, patron un demi.) et grimper sur les-dites montagnes jusqu'a apercevoir non sans une certaine émotion, le roi des sommet,  Elvis des montagnes, le Mont blanc. a peine enneigé lui aussi mais assez impressionant tout de meme. entouré de ses fideles choristes, tronant sur sa chaine. ouverture vers plus haut, on peut meme essayer d'inspirer tout le ciel pour voir si il reste assez d'air pur.
de l'autre coté, l'ouverture vers la mer. si si la bas au loin. il suffit d'imaginer les vagues lechant le bas de notre piedestal de géant et les mouettes vous chatouillant les oreilles de leurs doux cris. vous y etes.
rester a profiter de la caresse du soleil en regardant les liliputiens s'agiter en bas. Gulliver redescendra tout a l'heure.
en evitant de se fracturer les chevilles, tel le chamois moyen, sauter de caillou en rocher avec une agilité certaine acquise aucours des nombreuses escapades montagnardes (ba oui mon ptiou, savoyard ou bien?), avant de replonger dans l'agitation bien relative de nos amis liliputiens de tout a l'heure qui semblent a présent beaucoup trop grands.
respirer.

exploser de l'interieur
te vomir. longtemps. le puzzle de claire necessite t'il la fin de nous? une connerie rancuniere. mais une connerie quand meme. un grain de poussiere. ou une colline, une chaine de montagne, une planete. desfois, vouloir etre un nuage.
survoler de loin tes attitudes et les mots non dit. desir de communication incomplet. volonté souvent de faire mal. réussite. echec personnel pourtant. manque de beaucoup. manque de nous. et besoin de partir pourtant. trop plein de violence. debordement. taper sec. pour tuer brutalement. cabossée...cabossons. envie de frapper. aussi. mais mal aux os. air tres lourd pourtant. rend le moi. mon air.
et me dire, s'il te plait. essayer de donner. un peu. m'aider?

longtemps...courir. marcher, voler, crier. te crier que je te deteste. me crier que je me deteste. Vous crier que je Vous hais. parce que les humains n'ont jamais été capables d'autre chose que de detruire. et apres tout, baisser les bras, parce que ils sont trop petits pour taper sur tout ça et parce que mon espoir de renouveau n'a jamais été assez fort pour lutter contre ça. Encourager la mediocrité et vous detester. a travers vous c'est a moi que je pense. et votre bonheur ne m'a jamais importé. le mien avant le tien. tu peux garder tes regards et tes mains a peines tendues
c'est aujourd'hui que je m'en vais. et sans regret. avec un sourire au coin des levres. parce que ailleurs ils sont comme toi mais ailleurs je ne les connais pas. et mieux: je ne les comprend pas. pas de semblant d'etre ou de paraitre. dans un autre monde ou le tien n'a vraiment plus aucune importance. parce que toi et tes fausses larmes égoistes me font plus vomir que pleurer.
vomir ma haine du genre humain et vomir mes peines qui ne te font ni chaud ni froid, vomir dans l'indifference, vomir la difference.

ode a l'egoisme, ma vie sans vous.

en vrai?
je ne peux pas tendre plus de deux mains a la fois. shiva n'est pas la. et mes bras sont vraiment trop petits pour porter  un bonheur. ecoeurement d'un état d'esprit different, irresponsable et égoiste. facile d'accuser les autres de n'etre jamais la. facile de se plaindre de se retrouver sans moi. un peu plus dur de trouver l'elan de vie qu'il manque. un peu plus dur de se responsabiliser face a la perte de son bonheur. pas de haine. juste une envie de vomir incomprehensible et des cris étouffés par l'égoisme ambiant.
pas la force ces temps d'aider un autre que moi a etre heureux. pas envie surtout d'assister. chacun sa croix. la mienne me semble trop lourde a porter déja.
respirer.

Juste bien la maintenant. Sereine. même si dehors, dehors…dehors y’a un plongeur qui coule, y’a un ami qui s’éloigne, y’en a deux qui sont un peu loin et au milieu des mines…dehors…
j’voudrais pourtant lui donner la main pour qu’il remonte a la surface, je l’ai perdue, ma main.
j’voudrais crier pour que l’autre s’en aille pas trop loin, j’ai perdue ma voix.
j’voudrais etre avec eux pour qu’elle me serre dans ses bras, j’ai perdu le nord.

J’voudrais ecrire des mots d’amour…

Mais, tourner les talons. Il me semble que ailleurs c’est bien. Il me semble que déjà des nouveaux bras se font très présents et nécessaires. Il me semble que vos larmes finissent par me rappeler les miennes. Egoïste ? depuis toujours. Juste une immense envie de calme.

Parce que parler c’est pas mon fort.

J’vous aime, bande de vous. J’vous aime. et je retrouverais ma main, ma voix et même le nord.

une pose ici pour dire autour de moi, mon ami, mon amour, mon frère écoute moi

Je ne partirais pas trop loin.

fermer les yeux. respirer. tenter de retrouver un souffle normal. des jours intenses. des bras qui se succedent mais ne se ressembles pas. fevrier? on recommence. le souffle court, les yeux qui ne peuvent plus regarder. trop d'images accumulées. je ne tenterais pas de raconter. j'aurais peur de me répéter, comprenez?
effectivement, le manque de sommeil brule le front. effectivement, les idées ne s'enchainent plus. effectivement, lui j'aurais pas du...l'alcool comprenez? par contre un petit ange qui tourne pas tres loin me fait beaucoup de bien. et puis...evidemment, des bras tres chaleureux. evidemment. il m'a sourit, comprenez? et ça fait du bien ça aussi.
je garde ta plume de toute façon, t'inquiete pas. elle sera toujours dans ma poche. meme si je donne ma main a quelqu'un d'autre. et je voudrais bien la maintenant que ce quelqu'un d'autre la garde un peu ma main.